Frédéric de la Chapelle
Oeuvres
A propos
Après une carrière dans le graphisme, la publicité et un détour par le business, Frédéric de la Chapelle commence à 36 ans une carrière de photographe de mode, un peu par accident, lorsqu’un ami lui demande de le remplacer au pied levé pour assurer le reportage d’un défilé haute couture d’Olivier Lapidus. On est au printemps 1996. Le reportage réalisé passe pour celui d’un maître, et Frédéric de la Chapelle a trouvé une nouvelle vocation. Les collections s’enchaînent, et dans le rythme des défilés, Frédéric apprend, il apprend vite, avec pour base l’unique précepte que lui livre un ami photographe : à chaque prise, noter la focale, la vitesse, comparer, rectifier, affiner. Mais Frédéric est un autodidacte intuitif et visionnaire, il parvient vite à juger de lui-même la qualité d’une image au stade du viseur : sans attendre la planche contact il affirme reconnaître au déclenchement la meilleure photo de la séance. Le succès arrive et Frédéric de la Chapelle ne tarde pas à travailler avec des grands noms de la mode, des griffes ou des marques célèbres : Christian Lacroix, Balenciaga, Nina Ricci, Paco Rabane, Mounira, etc. En janvier 1999, il crée « Artemisia », son propre studio situé rue Vavin à Paris, et enchaîne les expositions personnelles, aux Bains Douches, à l’Imprévu, au Véga, au Sixième Elément, au Sélect … En quelques années, Frédéric de la Chapelle impose son style unique à la photographie de mode, loin de l’exubérance et de la provocation. Il campe des atmosphères douces, des arrières plans indéfinis et sombres, avec un sens du clair-obscur plutôt luxueux, un respect du sujet pour rendre leur éclat aux étoffes et aux modèles qui les portent. C’est ce qui fait sa réputation, c’est la marque Frédéric de la Chapelle, et qu’il a su transposer plus tard dans ses pérégrinations africaines.